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Cineflower
25 octobre 2008

L'instinct de mort (Jean François Richet, 2008)

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    Première partie du diptyque consacré à l'ennemi public numéro 1 dans les années 70, ce film de Jean François Richet se consacre aux premiers faits d'armes du truand notoire avant son retour du Canada.

    Autant le dire tout de suite, c'est un bon gros film comme on les aime et auquel le cinéma français ne nous avait pas habitué. Dès la première scène (qui sera surement la dernière du deuxième volet) on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Réalisation alerte, rythme soutenu, bonne reconstitution des années 70 et casting 4 étoiles.

    Premier point fort, le travail du réalisateur. Les premiers films de Richet ne m'avaient pas du tout convaincu (Ma 6-T va cracker et De l'amour). Sujets "lourds" et beaucoup trop appuyés, cadrage et rythme "à la mode" (et donc inintéressant), surjeu général.... Ici rien de tout ça. Le film est découpé pour montrer les moments marquants de la vie de Mesrine, le tout s'enchainant sans temps mort et montrant bien la progression du bandit. Chaque scène est intéressante et importante pour l'histoire. L'ambiance est parfaitement retranscrite (aussi bien les moments intimistes que les scènes plus nerveuses ou d'action).

    Deuxième atout majeur, le casting. Tous les acteurs sont ici fabuleux. Vincent Cassel est impressionnant, changeant de look et de morphologie au fil de l'histoire, il "est" véritablement Jacques Mesrine. Et, s'il va s'attirer tous les lauriers (qui sont quand même mérités), il est parfaitement accompagné, notamment par notre Gégé national en petit caïd, tour à tour affecteux et dangereux, et par Cécile de France en brune explosive.

    Mais finalement, ce qui reste le plus intéressant est la vision même de Mesrine que nous donne ce film. Richet a réussi à ne pas tomber sur l'écueil d'en faire un héros auquel on s'attacherait, ni un trop gros méchant sur lequel on cracherait. Mesrine est juste le personnage dont on suit la vie rocambolesque (quelle vie quand même !) et l'évolution pendant 2 heures. Un personnage avec des principes bien à lui (ne comprenant pas la mort d'un concurrent alors qu'il vient de menacer sa propre femme) qui a choisi sa voie et sa fin (dehors ou mort...).

    En conclusion, vivement la suite !

                                                                                Dan Wade    (D.W.: indispensable / B.E.: must see)

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Commentaires
E
Suite à ton mail, je reviens sur ton blog que j'aime bcp.<br /> Pr info, je vais te rajouter à mes références sur mon blog.<br /> J'espère pouvoir lire tes impressions! Concernant Mesrine, c'est tout simplement une réussite.<br /> Comme tu le dis ds ta critique, vivement la suite!
Cineflower
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